• Numéro 12
  • Numéro 12
  • Numéro 12
  • Numéro 12
  • Numéro 12
  • Numéro 12
  • Numéro 12
  • Numéro 12
  • Numéro 12
  • Numéro 12
  • Numéro 12

    Femmes des Amériques
  • Numéro 12

    Femmes des Amériques
  • Numéro 12

    Femmes des Amériques
  • Numéro 12

    Femmes des Amériques
  • Numéro 12

    Femmes des Amériques
  • Numéro 12

    Femmes des Amériques
  • Numéro 12

    Femmes des Amériques
  • Numéro 12

  • Numéro 12

  • Numéro 12

Lecture de Chirio Maud, La politique en uniforme, l’expérience brésilienne (1960-1980), Rennes, Presses universitaires de Rennes, 2016.

 

Résumé
La dictature militaire du Brésil, entre 1964 et 1985, n’est pas la plus évoquée de celles des pays du Cône sud à la même époque. Plus précoce que les expériences argentine et chilienne, elle est également moins personnalisée : point d’homme fort emblématique de cette dictature mais des émanations de plusieurs tendances au sein d’un milieu militaire politiquement hétérogène. Dès lors, il est facile de penser spontanément, lorsqu’on ne connaît pas l’histoire contemporaine du Brésil, en voyant la couverture de l’ouvrage et la photo d’un général aux lunettes fumées, à Augusto Pinochet et à bon nombre de représentations du dictateur chilien. C’est pourtant aux vingt-et-une années de la dictature civile-militaire brésilienne que l’historienne Maud Chirio consacre cet ouvrage issu de sa thèse de doctorat (Chirio, 2016). Celui-ci porte un regard inédit sur cette période, montre que l’anticommunisme et la répression y jouent des rôles très spécifiques et, enfin, dans un contexte politique tourmenté, représente une clé de lecture intéressante de l’actualité du Brésil. En effet, cet ouvrage permet de comprendre bon nombre de dynamiques en lien avec l’action menée depuis le début de l’année 2019 par Jair Bolsonaro et son gouvernement.

Resumo
A ditadura militar que ocorreu no Brasil entre 1964 e 1985 não é, fora do Brasil, a mais comentada das ditaduras que conheceu a América do Sul na mesma época. Mais precoce que as experiências argentinas e chilena, ela também é menos identificada a uma figura militar em particular que ela. Por esse motivo, quem vê a capa do livro sem conhecer a história brasileira pode pensar espontaneamente, vendo um militar de óculos escuros, a Augusto Pinochet e a várias representações do ditador chileno. Apesar disso, é bem aos vinte e um anos da ditadura civil-militar brasileira que a historiadora Maud Chirio esse livro extraído as sua dicerteção de doutorado (Chirio, 2016). Nele, ela tem uma leitura inédita do período e mostras que o anticomunismo e a repressão atuam papeis específicos nesse momento. Enfim, no contexto politico atual conturbado, o livro de Maud Chirio oferece uma grelha de leitura interessante para a atualidade brasileira, na compreensão que esse livro torna possível de várias dinâmicas ligadas a ação de Jair Bolsonaro e do seu governo desde o inicio do ano 2019.

------------------------------
Etienne Sauthier

Docteur en Histoire
Centre de Recherches et de Documentation sur les Amériques (CREDA), UMR 7227

Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.

 

Lecture de Chirio Maud, La politique en uniforme, l’expérience brésilienne (1960-1980), Rennes, Presses universitaires de Rennes, 2016.

 

          La dictature militaire du Brésil, entre 1964 et 1985, n’est pas la plus évoquée de celles des pays du Cône sud à la même époque. Plus précoce que les expériences argentine et chilienne, elle est également moins personnalisée : point d’homme fort emblématique de cette dictature mais des émanations de plusieurs tendances au sein d’un milieu militaire politiquement hétérogène. Dès lors, il est facile de penser spontanément, lorsqu’on ne connaît pas l’histoire contemporaine du Brésil, en voyant la couverture de l’ouvrage et la photo d’un général aux lunettes fumées, à Augusto Pinochet et à bon nombre de représentations du dictateur chilien. C’est pourtant aux vingt-et-une années de la dictature civile-militaire brésilienne que l’historienne Maud Chirio consacre cet ouvrage issu de sa thèse de doctorat (Chirio, 2016). Celui-ci porte un regard inédit sur cette période, montre que l’anticommunisme et la répression y jouent des rôles très spécifiques et, enfin, dans un contexte politique tourmenté, représente une clé de lecture intéressante de l’actualité du Brésil. En effet, cet ouvrage permet de comprendre bon nombre de dynamiques en lien avec l’action menée depuis le début de l’année 2019 par Jair Bolsonaro et son gouvernement.

Dans son livre composé de six chapitres en ordre chronologique, Maud Chirio analyse de manière originale les années de dictature militaire que le Brésil a connues, en mobilisant pour cela une pléthore de documents internes à l’armée ainsi qu’un grand nombre de témoignages pour la plupart inédits. On peut voir des exemples de cette démarche singulière de l’historienne à travers l’usage de dossiers et états de services d’officiers supérieurs et de sous-officiers, dans la réalisation de multiples entretiens avec des acteurs de grades différents et, enfin, dans l’accès aux archives personnelles sur la période de nombreux protagonistes des événements. Le croisement de ces témoignages donne aussi bien un regard pluriel sur la période qu’il permet au lecteur de constater que les aspirations, les motivations et les idéaux sont loin d’être homogènes. Dépassant la traditionnelle dichotomie présente dans l’historiographie brésilienne entre, d’une part, une ligne politique soucieuse de préserver les apparences démocratiques et la présence des civils, et, d’autre part, une ligne plus autoritaire en lien avec la perception d’une dictature brésilienne aux accents civils et militaires (Reis Filho, 2014), Maud Chirio effectue une analyse interne aux milieux militaires de ces années (1964-1978). Elle met en évidence que si le coup d’État de 1964 est d’abord civil et militaire, les civils ont par la suite peu à peu été écartés du gouvernement et que les tensions, au-delà de 1968, après l’Acte Institutionnel numéro 5[1], ont été ressenties au sein des casernes et sur le plan militaire.

En effet, ce travail démontre que loin d’avoir été seulement un acteur unanime et monolithique, l’armée est traversée par de nombreux courants et de nombreuses oppositions se réclamant, de manière différente, du coup d’État de 1964. Ainsi, l’auteure met en exergue le fait que les oppositions au sein des trois principaux corps d’armées brésiliens (armée de terre, marine et aéronautique) sont le fait de la hiérarchie, de générations d’officiers, de contexte de formation et de service dans les armées brésiliennes, d’ambitions personnelles et de volonté de reconnaissance. De la même manière, les organes politiques et répressifs finissent par obtenir assez d’indépendance pour pouvoir, dans une certaine mesure, jouer leur propre partition, au point même d’user de la répression politique comme arme de contestation face à l’ouverture du régime dans les années 1970. On le voit, c’est dans les luttes entre diverses lignes politiques portées par les officiers supérieurs et dans la légitimité de ceux-ci auprès des troupes que Maud Chirio décrit la dictature brésilienne.

Dès lors, force est de constater à travers cet ouvrage une circonscription totale aux casernes et aux milieux militaires qui tend à écarter du processus la population civile. Cependant, une fois cet aspect du travail pris en compte, on se rend pleinement compte de l’originalité qui réside dans cette entreprise et du regard inédit que Maud Chirio porte sur un pouvoir militaire souvent représenté comme une masse sans visage. Dans son travail, les hommes sont décrits dans leur biographie et leur parcours avant et après 1964, au sein de leurs réseaux et en rapport avec leurs soutiens. Si la multiplication des acteurs et la précision absolue de l’auteure concernant leurs parcours a parfois tendance à perdre le lecteur, on n’en est pas moins aux prises avec une dictature faite d’une multitude de visages, de personnes, de positions et dès lors, au cœur des oppositions internes à ce pouvoir.

Dans cette vie politique dépeinte comme très active, la lutte contre la subversion communiste (dans une dialectique déjà nord-américaine et aux moyens de techniques inspirées par les expériences françaises des guerres d’Indochine et d’Algérie) est un élément fédérateur au sein des forces armées brésiliennes. Si tous les soldats ne se mobilisent pas d’emblée en 1964 dans ce que les forces armées brésiliennes perçoivent comme un « (…) recours ultime et légitime contre les actions de la gauche qui auraient débouché, faute de réaction violente, sur l’instauration d’une dictature socialiste dans le pays »[2] (Reis Filho, 2014 : 11), le discours anticommuniste paraît faire l’unanimité dans l’armée. De la même manière, après l’Acte Institutionnel numéro 5, le « péril communiste » et l’émergence d’un ennemi commun, représenté par la résistance de mouvements armés d’opposition à la dictature, redonne sa cohésion au camp militaire. Dès lors, l’auteure constate que les « années de plomb » (1969-1974), au plus clair de la répression, sont aussi une période de suspension du temps politique au sein des armées. De la même manière, celle-ci nous montre qu’à la sortie de ces années, la lutte antisubversive contre le communisme représente ce qu’elle appelle un « manifeste politique » (Chirio, 2016 : 181) aux mains des forces de sécurité nationale. Une fois rétablies les oppositions politiques au sein de l’armée, face aux velléités d’assouplissement du gouvernement du général Geisel, dès 1974, la lutte anticommuniste constitue un moyen de pression politique au sein des casernes. Sous la surface plane d’une dictature aux mains des militaires se jouent, au sein des casernes et des instances des différents corps d’armée, des ambitions de carrière personnelle, une inscription des acteurs dans un réseau et, bien secondairement, des oppositions idéologiques.

Enfin, cet ouvrage n’est pas sans acquérir un intérêt particulier trois ans après sa publication en 2016. En effet, le Brésil est dirigé depuis le début de l’année 2019 par Jair Bolsonaro, un président d’extrême droite, ancien militaire aux états de service assez médiocres mais qui exprime de manière constante son adhésion aux forces armées, son aversion du communisme et de la gauche en général (dont il dit souhaiter rendre les mouvements politiques illégaux). À un moment où les budgets de la recherche publique et des universités brésiliennes sont gelés (le gouvernement de Bolsonaro reproche à ces dernières d’être trop remuantes et aux milieux universitaires et intellectuels brésiliens d’être un repaire de communistes), on ne peut qu’entendre l’écho du discours que Maud Chirio nous rapporte dans son ouvrage. Dans la mesure où l’arrivée au pouvoir de Bolsonaro repose sur une nostalgie ouvertement assumée de certains milieux brésiliens de droite revancharde et alors que la politique et les déclarations de ce président visent de plus en plus à écarter une part de la population (souvent celle qui vote à gauche) du processus démocratique brésilien[3], on constate un parallèle entre la société que nous décrit Maud Chirio et le Brésil récent. Ainsi, alors que le discours anticommuniste paraît pour l’auteure être un moyen de fédérer les forces armées brésiliennes, le nouveau président semble faire de ce discours, relayé via les réseaux sociaux sous forme de fake news et de slogans durant la campagne, un nouveau moyen de bâtir un consensus. L’épouvantail de l’União das Repúblicas Socialistas da América Latina (URSAL), argument conspirationniste qui a émergé durant la dernière campagne présidentielle de 2018 autour d’un projet hypothétique des gauches brésiliennes et latino-américaines de mettre en place une union régionale de type communiste[4] ne saurait constituer, de la même manière, que la source d’un malentendu important. Ainsi, alors même que les milieux de gauche se moquaient de ce fantasme agité par la droite, l’électorat de cette dernière en faisait le cœur de ses invectives (comme le faisait remarquer Maud Chirio lors d’une conférence récente[5]). Ce discours anticommuniste paranoïaque ouvre ainsi une fenêtre temporelle vers la fin des années 1960 et le début des années 1970 et met en lien ces deux périodes de l’histoire contemporaine du Brésil.

L’ouvrage de Maud Chirio, en montrant la force de mobilisation de ce discours anticommuniste au sein des armées de la dictature brésilienne, aide à mieux le comprendre mais aussi à mieux saisir son succès dans la campagne de 2018 et dans les premiers mois du gouvernement Bolsonaro. Aussi, le Parti des Travailleurs (PT), qui était tout au plus alors un parti de gauche de tradition sociale-démocrate a tôt fait de devenir le repoussoir communiste contre lequel mobiliser la droite. La mise en place d’une alliance entre le PT et le Parti communiste du Brésil (PC do B) a apporté à la droite un démon de plus à combattre en la personne de la candidate à la vice-présidence sur le ticket du PT, la députée Manuela d’Ávila, qui a fait l’objet de bon nombre de fake news (la présentant par exemple tatouée des visages de Che Guevara, de Lénine et de Staline[6]). Si l’on ne saurait comparer la situation actuelle avec la période de la dictature militaire brésilienne, on peut toutefois tirer un grand profit de l’analyse que fait l’auteure du poids de la dialectique anticommuniste pour comprendre l’usage de celle-ci actuellement. À une heure où, lors de la manifestation de soutien au président du le 26 mai 2019, certains électeurs de Bolsonaro ont invectivé la Cour suprême et le Congrès[7] et où des recherches de la Fundação Getúlio Várgas[8] montrent que la droite brésilienne adhère de plus en plus à l’idée d’une dissolution de ces deux institutions en période de crise[9], à un moment où Bolsonaro reçoit officiellement au Palais du Planalto des Youtubeurs qui défendent ouvertement l’idée d’une « intervention militaire »[10], et dans un contexte où le gouvernement brésilien a appelé à commémorer dans les casernes « la “Révolution” de 1964[11] », l’ouvrage de Maud Chirio est devenu aussi édifiant que salutaire. En effet, son étude rigoureuse de cette « “Révolution” de 1964 » (Chirio, 2016 : 12) et des « prétendus idéaux » (Chirio, 2016 : 91-94), possiblement contradictoires, dont ses héritiers militaires, de quelque bord qu’ils soient, se sont réclamés, nous permet de comprendre une bonne part de la dialectique en cours actuellement au Brésil.

 

Notes de fin

[1] Décret promulgué le 13 décembre 1968 et permettant de suspendre les droits civils et politiques des citoyens, de limiter la liberté d’opinion politique et de remettre en cause libertés de déplacement et la protection domiciliaire des citoyens.

[2] « [...] recurso último e legítimo contra ações esquerdistas que desembocariam, caso não fossem contidas pela violência, na instauração de uma ditadura socialista no país. »

[3] Voir : Julia Linder, « Bolsonaro : “ Queremos uma garotada que comece a não se interessar por política”  », O Estado de São Paulo, 09.04.2019 [URL : https://educacao.estadao.com.br/noticias/geral,bolsonaro-queremos-uma-garotada-que-comece-a-nao-se-interessar-por-politica,70002785320. Consulté le : 29 juillet 2019]

[4] Voir : Denise Perotti, « Crítica do PT, socióloga diz que inventou o Ursal em 2001 como ironia», A Folha de São Paulo, 13.08.2018 [URL : https://www1.folha.uol.com.br/poder/2018/08/critica-do-pt-sociologa-diz-que-inventou-ursal-em-2001-como-ironia.shtml. Consulté le : 29 Juillet 2019]

[5] Maud Chirio et Glauber Sezerino, « Brésil : retour sur un cycle politique ». Conférence-débat sur la situation politique au Brésil, 7 novembre 2018. Paris : Maison de l’Amérique latine.

[6] Voir : Estadão Verifica (plateforme de fact checking du jornal O Estado de São Paulo), « Tatuagens de Che Guevara e Lenin em, Manuela D’Ávila são falsas », O Estado de São Paulo, 14.09.2018 [URL : https://politica.estadao.com.br/blogs/estadao-verifica/tatuagens-de-che-guevara-e-lenin-em-manuela-sao-falsas/. Consulté le : 29 juillet 2019]

[7] Voir : Reinaldo Turollo Jr., Ricardo Della Coletta, «Em Brásilia, ataques ao STF e ao centrão marcam atos pró-Bolsonaro », A Folha de São Paulo, 26.05.2019 [ URL : https://www1.folha.uol.com.br/poder/2019/05/em-brasilia-ataques-ao-stf-e-ao-centrao-marcam-atos-pro-bolsonaro.shtml. Consulté le : 29 juillet 2019]

[8] La Fundação Getúlio Várgas est un institut d’enseignement supérieur et un think tank brésilien fondé en 1944 dans le but de former des hauts fonctionnaires et des dirigeants d’entreprises. Celle-ci a son siège à Rio de Janeiro et des antennes dans les principales villes brésiliennes.

[9] Voir : Bernardo Barbosa, «Apoio a fechar congresso e STF avança entre a direita, mostra pesquisa», Uol São Paulo, 10.06.2019 [URL: https://noticias.uol.com.br/politica/ultimas-noticias/2019/06/10/apoio-a-fechar-congresso-e-stf-avanca-entre-a-direita-mostra-pesquisa.htm, Consulté le : 29 juillet 2019]

[10] Voir : Daniela Lima, « Bolsonaro recebeu no Planalto youtubers que pediram intervenção militar neste ano», A Folha de São Paulo, 07.07.2019 [URL : https://painel.blogfolha.uol.com.br/2019/07/07/bolsonaro-recebeu-no-planalto-youtubers-que-pediram-intervencao-militar-neste-ano/. Consulté le : 29 juillet 2019]

[11] Talita Fernandes et Guastavo Uribe, « Bolsonaro determinou “comemorações devidas” do golpe de 1964, diz porta-voz », A Folha de São Paulo, 25.03.2019 [URL : https://www1.folha.uol.com.br/poder/2019/03/bolsonaro-determinou-comemoracoes-devidas-do-golpe-de-1964-diz-porta-voz.shtml. Consulté le : 29 juillet 2019] ; Pedro Rafael Vilela, « Bolsonaro autorisa celebração do 21 de março de 1964 », Agência Brasil (agence de presse gouvernementale brésilienne), 25.03.2019 [URL : http://agenciabrasil.ebc.com.br/politica/noticia/2019-03/bolsonaro-autoriza-celebracao-do-31-de-marco-de1964. Consulté le 29 juillet 2019] ; Geraldo Miniuci, « Rememorando o 31 de março de 1964  », O Estado de São Paulo, 31.03.2019 [URL : https://brasil.estadao.com.br/blogs/direito-e-sociedade/rememorando-o-31-de-marco-de-1964/. Consulté le : 29 juillet 2019].

 

Bibliographie

Chirio Maud (2016). La politique en uniforme, l’expérience brésilienne (1960-1980). Rennes : Presses universitaires de Rennes.

Chirio Maud (2012). A política nos quarteis, Revoltas e protestos de oficiais da ditadura militar brasileira. Rio de Janeiro : Zahar.

Reis Filho Daniel Arrão (2014). Ditadura e democracia no Brasil. Rio de Janeiro : Zahar.

Reis Filho Daniel Arrão, Ridenti Marcelo, Patto Sá Motta Rodrigo (dir.) (2014). A ditadura que mudou o Brasil, 50 anos do golpe de 1964. Rio de Janeiro : Zahar.

 

Pour citer cet article

Etienne Sauthier, « Lecture : Maud Chirio, La politique en uniformes, l'expérience brésilienne (1960-1980), Rennes, Presses Universitaires de Rennes, 2016 », RITA [en ligne], n°12 : septembre 2019, mis en ligne le 12 septembre 2019 . Disponible en ligne: http://revue-rita.com/syntheses-de-recherche-12/lecture-de-chirio-maud-la-politique-en-uniforme-l-experience-bresilienne-1960-1980-rennes-presses-universitaires-de-rennes-2016-etienne-sauthier.html